Investir et faire des économies grâce aux aides à l’investissement du gouvernement

Vous souhaitez investir dans l’immobilier. Vous avez raison, c’est une valeur stable. Elle vous rapporte plus que la plupart des formules bancaires à l’année, mais le pas est grand. Il faut assumer un investissement, payer des intérêts durant le temps du remboursement du prêt, et seulement ensuite l’achat devient rentable. Mais c’est sans compter sur le Prêt à Taux Zéro pour les primo-accédants, et la loi Pinel pour les financements à visée locative. Acheter peut devenir économique. Explication.

Le Prêt à Taux Zéro, le rêve du primo-accédant enfin possible

Réservé aux primo-accédants, le Prêt à Taux Zéro, ou PTZ est, comme son nom l’indique, entièrement gratuit. Il ne couvrira pas la totalité de l’emprunt servant à l’achat, mais une partie, permettant ainsi de faire baisser de manière importante les intérêts engendrés par l’achat immobilier.

La durée totale du PTZ est de 20, 22 ou 25 ans, avec une première période de remboursement différée de 5 à 15 ans, ce qui permet de payer l’emprunt bancaire en priorité.

L’emprunteur ne doit pas dépasser un certain seuil de revenu défini en fonction du nombre d’habitants prévus dans le bien immobilier.

Enfin, le PTZ ne sera accordé que dans le cas de l’achat d’une première résidence principale. Il peut aussi s’appliquer dans le cas où vous n’avez pas été propriétaire durant les deux années précédant la demande du prêt. Enfin, il peut également aider à l’achat d’un bien ancien nécessitant des travaux de rénovation.

Avec la loi Pinel, faites du social en plus de grosses économies !

Pour développer un parc immobilier dans les zones « tendues », c’est à dire où la demande dépasse l’offre, le gouvernement de François Hollande, en 2014, a eu l’idée d’inviter les investisseurs à y faire croître l’offre locative, notamment pour les loyers les plus modestes, en échange d’une part de leur achat immobilier déductible de leurs impôts sur le revenu.

En contrepartie de cet avantage fiscal, le propriétaire s’engagera à louer son bien pendant 6 ou 9 ans, voire davantage s’il le souhaite, à un loyer plus bas de 20 % par rapport à son secteur, afin de favoriser une population modeste qui, elle-même, devra témoigner d’un revenu inférieur à un plafond fixé par le code général des impôts, Article 2, terdecies D, annexe 3  pour bénéficier de la location.

Plus concrètement, si vous souhaitez investir dans du locatif, accepter un loyer un peu moindre et vous engager à louer au minimum 6 ans, vous permet de bénéficier, durant l’ensemble de cette période obligatoire, d’une réduction de l’impôt sur le revenu totalisant 12 % de la valeur de votre achat immobilier pour 6 ans. Et si vous vous engagez sur 9 ans, cela monte à 18 %. Et le pourcentage monte encore si vous souhaitez vous engager au-delà, selon la règle : 2 % par année jusqu’à 9 ans, puis 1 % par année supplémentaire.

En bonus, un petit changement récent dans la loi permet désormais à votre famille (ne faisant pas partie de votre foyer fiscal) d’être votre locataire sans que cela s’oppose à la Loi Pinel.

Il y a cependant deux limites. Vous ne pouvez engager plus de 2 biens immobiliers par an dans le dispositif de la loi Pinel, et ceux-ci ne pourront pas dépasser la valeur chacun de 300.000 € et 5.500 € par m2.

Qui est éligible à la loi Pinel et quels biens peuvent en bénéficier ?

Particulier et entreprises (SCPI) peuvent bénéficier de la loi Pinel. Et du moment que vous pouvez investir, elle s’applique à vous si vous le souhaitez. Le bien, quant à lui, doit répondre à quelques critères :

Le logement doit être neuf ou en état futur d’achèvement, acheté avant le 31 décembre 2017, date de la fin d’accession à cet avantage fiscal. Comme la démarche coûte plus qu’elle ne rapporte au gouvernement, l’offre, bien que reconduite par le président Hollande en 2016, reste limitée dans le temps.

Le logement doit être une résidence principale, située dans une des zones indiquées comme « tendue » par le gouvernement  (zone A bis, zone A, zone B1 et zone B2).

Enfin, le propriétaire ne pourra pas cumuler la loi Pinel avec d’autres réductions d’impôt de type Loi Duflot, Scellier, Bouvard, Malraux ou Monuments historiques.

Avec le PTZ et la loi Pinel, l’investissement immobilier est à la portée de tous !

Ces deux lois sont parmi les plus connues du moment, mais ne sont pas les seules. Aujourd’hui, acheter un bien immobilier est facile et bien moins onéreux que précédemment. Quand vous envisagez la construction d’une maison, en fonction de son utilisation, à savoir si elle deviendra votre résidence principale ou si vous la mettrez en location, vous pouvez économiser jusqu’à 20 % de son prix d’achat.

La loi Pinel reste limitée dans le temps, et pour en profiter il faut trouver le bien dans lequel investir avant la fin de l’année 2017. L’investissement et sa location peuvent alors non seulement vous rapporter un loyer, mais également vous permettre d’économiser sur votre impôt sur le revenu durant les années à venir. Au terme de votre engagement locatif, vous pourrez, soit revendre votre bien, soit continuer à le louer en prolongeant l’engagement Pinel, soit rehausser les loyers et quitter le dispositif gouvernemental. C’est un investissement réellement intéressant.

Pour le Prêt à Taux Zero, il doit être toujours pris en compte dans les projets d’accession à l’immobilier des primo-accédants ou des acheteurs sans propriété depuis 2 ans. Il permet de diviser par deux les intérêts bancaires en empruntant bien moins que nécessaire aux organismes prêteurs.

C’est, de plus, un prêt qui rassure les banques, et qui n’est remboursable qu’à partir de 5 à 15 ans après l’achat. Vous avez ainsi le temps de préparer cet acquittement sans frais une fois l’emprunt principal comblé.
En 2016, une révision du PTZ a permis de rehausser les seuils d’accessibilité, autorisant ainsi un bien plus grand nombre d’acheteurs à en profiter. N’hésitez pas à faire une simulation pour calculer vos droits d’accès à cette offre d’aide sur votre projet immobilier. Cela pourrait changer bien des choses.